Le clan Chinoike (血之池一族, Chinoike Ichizoku) est un clan qui vécut dans le Pays de la Foudre pendant la formation des villages cachés après la période des pays en guerres, connu pour son dôjutsu et son utilisation du genjutsu.
Histoire[]
Peu de temps après la création des villages cachés, le clan Chinoike devint célèbre pour leurs yeux rouges comme le sang qui, d'après les rumeurs, étaient réputés pour leur pouvoir hypnotique. En effet, il était impossible de détourner le regard après avoir croisé leurs yeux. À cette époque, le daimyô du Pays de la Foudre, fasciné par cette particularité du clan, avait annulé son premier mariage afin d'épouser une Chinoike. Quelques temps après leurs noces, le daimyô trouva mystérieusement la mort. Accablée par la tristesse et la jalousie, sa première femme accusa ouvertement le clan Chinoike d'avoir orchestré la mort de son bien-aimé. Beaucoup se rangèrent aux côtés de la première épouse, convaincus d'une manigance de la part des Chinoike afin de s'emparer du pouvoir. Ils furent donc chassés du pays par le clan Uchiwa, engagé par la première épouse afin de reclure les Chinoike le plus loin possible, ce qui conduisit à leur isolement dans la Vallée de l'Enfer, au Pays des Sources Chaudes. À cause de leur exil, l'existence du clan fut effacée des mémoires, à tel point que Yu déclara que le clan avait péri. En réalité, les Chinoike survécurent pendant de nombreuses années dans des conditions précaires, jusqu'à ce que la vie en communauté restreinte apporte son lot de conflits internes au sein du clan. Au final ils s'entretuèrent, ne laissant plus que deux survivants : En Oyashiro et sa fille, Chino. Étouffé par la honte et la culpabilité d'avoir tué son clan, l'homme décida de cacher sa véritable identité à sa fille, l'élevant en lui faisant croire qu'il l'avait recueillie lors d'un voyage aux Pays des Sources Chaudes et qu'elle était la dernière survivante de son clan.
Quelques mois après le massacre du clan Chinoike, Hidan découvrit la Vallée de l'Enfer et rapporta au village de Yu qu'aucune trace de vie n'animait les lieux. Les dirigeants conclurent que les Chinoike s'étaient éteints et interdirent définitivement l'accès à cette vallée.
Capacités[]
Le Ketsuryûgan de Chino.
Les membres du clan Chinoike maniaient un dôjutsu appelé Ketsuryûgan, un œil rouge sang octroyant des capacités de genjutsu comparables au Sharingan. Sa puissance lui valut une grande reconnaissance et d'être comparé aux Trois Grands Dôjutsu.
Ils possèdent également la capacité de manipuler les liquides contenant du fer comme le sang ou l'eau chargée en fer se trouvant dans la Vallée de l'Enfer. Afin de pouvoir utiliser pleinement cette capacité, il est toutefois nécessaire que leur chakra entre en contact avec le liquide en question. C'est pourquoi, en général, Chino s'entaille les veines ; c'est une manière rapide afin que son sang serve de connexion entre son chakra et le fer qu'elle souhaite manier.
Anecdotes[]
- « Chinoike » (血之池) signifie littéralement « lagune de sang ».
- Le nom « Chinoike » peut provenir de la source chaude de Beppu, au Japon, appelée Chinoike Jigoku. Elle doit son nom à la couleur rouge sang de son eau, due la forte présence d'oxyde de fer dans sa composition, et à sa chaleur de 78 degrés Celsius. Il est d'ailleurs possible que le nom soit une référence au fait que le clan ait été enfermé dans la vallée de l'enfer (donc « Jigoku ») au Pays de l'Eau Chaude.
- Concernant l'extinction de la majeure partie du clan Chinoike, les versions diffèrent selon le roman ou l'anime.
- Dans le roman, le génocide des Chinoike est perpétré par En Oyashiro, appartenant lui-même au clan. Il est décrit que la cause est en lien avec les tensions grandissantes consécutives à leur réclusion et aux conditions de vie précaires qu'ils subissent ; les ressources devenant insuffisantes pour subvenir aux besoins de tous.
- Dans l'anime, les discordes au sein des Chinoike concernent un désir de vengeance envers le clan Uchiwa qu'ils tiennent pour responsable de leur exil ; En Oyashiro décide donc d'assassiner ses pairs afin qu'ils ne mettent pas leurs plans à exécution.