L'Izanami (イザナミ) est l'un des dôjutsu ultimes du clan Uchiwa.[2]
Description[]
Ce genjutsu est susceptible d'affecter un adversaire indépendamment de ses cinq sens, puisqu'il repose non pas sur le regard, mais sur la perception sensorielle.[3] En revanche, comme pour l'Izanagi, son utilisation entraîne la perte définitive d'un Sharingan. Selon Itachi Uchiwa, ces deux pouvoirs vont de pair : alors que l'Izanagi est celui qui modifie le destin, l'Izanami est celui qui le détermine.
Ce dôjutsu consiste à enfermer l'adversaire dans une boucle temporelle sans fin jusqu'à ce qu'il accepte son destin. Pour y parvenir, l'utilisateur enregistre à l'aide de son Sharingan ses sensations et celles de son adversaire à un instant donné A, comme s'il en prenait une photo, et mémorise également d'autres moments remarquables, appelés B et C, qui donneront les points de passage de la boucle et amélioreront les chances d'activer l'Izanami.[4] L'utilisateur poursuit le combat jusqu'à ce qu'il reproduise les mêmes sensations qu'à l'instant A : c'est l'instant A'. Aussitôt, les instants A et A' se recoupent, engendrant une série d'événements qui se répètent en boucle dans l'esprit de la victime,[5] dont les points de passage B' et C' correspondant respectivement aux instants B et C. La cible est alors immobilisée tandis que l'œil ayant servi à la technique perd son Sharingan et la vue. Par ailleurs, les dommages subis par la victime dans le genjutsu (ex : la corne tranchée de Kabuto) sont automatiquement annulés à chaque itération de la boucle, alors qu'ils sont bien réels vu de l'extérieur.[6]
Lors de son ultime combat, Itachi vainquit Kabuto grâce à l'Izanami, l'instant critique étant celui où Kabuto suspendu le transperçait avec le katana de Sasuke. Tant que Kabuto refuse d'admettre qu'il doit s'accepter tel qu'il est et que les pouvoirs d'autrui ne lui reviennent pas de droit, il est condamné à se battre perpétuellement contre des avatars d'Itachi et de Sasuke.
La victime ne peut échapper à l'Izanami que si elle reconnaît un tort que l'utilisateur veut lui faire comprendre. Si elle décide de changer sa façon de penser comme le lui suggère l'utilisateur, elle sera alors libérée. Dans l'anime, on voit bien que les méthodes habituelles pour se défaire d'un genjutsu (blocage du chakra, contre-sorts) ne fonctionnent pas contre l'Izanami, puisque l'avatar d'Itachi secoue la tête pour rappeler à Kabuto qu'il est obligé d'accepter son destin.[7]
Influences[]
Comme plusieurs autres techniques du Sharingan, l'Izanami tire son nom d'une divinité shintoïste. Dans la mythologie japonaise, Izanami mourut après avoir donné naissance à Kagutsuchi, le kami du feu. Son mari Izanagi se rendit alors dans le Yomi, le royaume des morts, afin de la ramener sur terre. Celui-ci ayant trahi sa promesse de ne pas la regarder avant qu'ils ne soient sortis du Yomi, Izanami jura de détruire chaque jour mille créations d'Izanagi.
Anecdotes[]
- L'Izanami fut créé quand les membres du clan Uchiwa commencèrent à abuser de l'Izanagi pour gommer leurs erreurs et n'obtenir que les résultats qui leur convenaient. Les utilisateurs de l'Izanami recouraient alors à cette technique pour remettre les adeptes de l'Izanagi sur le droit chemin et éviter leur égarement.
- L'Izanami a été classé en tant que kinjutsu officiellement parce qu'il est trop risqué d'utiliser en combat une technique possédant une porte de sortie.[8] Ce n'est vraisemblablement pas la seule raison, puisqu'avec cette technique, l'utilisateur peut tout simplement ordonner la mort ou le suicide de l'adversaire.